Comment monétiser le capital immobilier pour le bien-vieillir ? Repenser le viager.

Hier matin, nous organisions en partenariat avec la Chambre des notaires de Paris (membre PCE) la 1re séance de notre nouveau groupe de travail, dont l’objectif est de déployer des dispositifs innovants permettant de mobiliser le capital immobilier au service des besoins liés au vieillissement et à la transmission.

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Cette 1re séance réunissait banques et opérateurs spécialisés (Arrago, Groupe Caisse des Dépôts, CFCAL-Banque, ETXEA CAPITAL, Monetiva, Inc., Skarlett, Sofinco) afin d’identifier les obstacles aux déploiement des solutions type viager et d’explorer des pistes pour lever ces blocages. ar la monétisation du patrimoine immobilier est un levier clé pour répondre aux défis du vieillissement et de la transmission. Pourtant, le marché peine à décoller.

Parmi les éléments de diagnostic partagés :

• Le terme viager en lui-même est un repoussoir, renvoyant à un “pari sur la mort” alors que l’enjeu est celui de la liquidité patrimoniale ;▪️ Le marché a un potentiel énorme mais reste peu structuré, porté par des investisseurs particuliers ;
• Les investisseurs peuvent être réticents à prendre des risques sur un produit dont ils ne connaissent pas l’échéance (aléa économique lié à un horizon incertain) ;
• Les freins réglementaires et la complexité des produits (notamment le prêt viager hypothécaire) créent une barrière à l’adoption ;
• Pourtant, les besoins explosent : allongement de la durée de vie, faiblesse des pensions de retraite, nécessité d’anticiper les transmissions, un moindre ancrage patrimonial croisé à un plus fort besoin de liquidité, la redistribution du capital immobilier dans le cadre de la sobriété immobilière, etc.

Le viager et ses déclinaisons peuvent devenir des réponses des outils modernes de solidarité intergénérationnelle et de financement de la longévité. Nous sommes convaincus que ces solutions doivent être réinventées et massifiées. Prochaine étape : le prêt avance mutation.
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Un grand merci aux intervenants pour la qualité des échanges, qui déboucheront en 2026 sur un rapport avec propositions pour déployer des dispositifs innovants, capables de monétiser le capital immobilier à grande échelle.

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